Lionel Messi inscrit deux buts et atteint ainsi les 100 buts en Ligue des champions. Le 1er octobre, Barcelone bat 3 à 0 Las Palmas (buts de Lionel Messi et Sergio Busquets) au Camp Nou (7e journée de championnat). Le 4 novembre, Barcelone bat 2 à 1 le Séville FC au Camp Nou grâce à deux buts de Paco Alcácer (11e journée de championnat). Le 5, le Barça perd 2 à 1 face au Cadix CF au stade Ramón de Carranza (12e journée de championnat). Elle fait suite à la saison 2018-2019 qui a vu le Barça remporter la Supercoupe et le Championnat d’Espagne. La 4e journée, le Barça se qualifie pour les 1/8 de finale en arrachant le nul, 1-1,au match retour contre le FC Bâle. Barcelone se qualifie pour sa huitième finale de Ligue des champions de son histoire malgré la défaite 3 à 2 (victoire 5 à 3 sur l’ensemble des deux matchs). Le premier tour de la Liga s’achève par une victoire 3 à 1 sur le terrain de Málaga le 13 janvier.
Si le judaïsme orthodoxe et le judaïsme traditionaliste croient en un Messie « physique » à venir pour apporter la paix et la santé dans le monde, le judaïsme réformé enseigne qu’il y aura une ère de paix et de félicité, et donc des temps messianiques, mais pas de messie : la paix viendra comme résultat du Tikkoun Olam (« réparation du monde ») réalisé par un effort collectif vers la justice sociale et non les actions d’un seul homme. Ces malheurs fondant subitement sur le peuple Juif ne constituent-elles pas les douleurs d’enfantement du Messie ? « Même celui qui a imaginé qu’il serait Messie et qui a été tué par le tribunal rabbinique, Daniel a déjà prophétisé en lui, car il est dit : “Et des enfants scélérats de ton peuple s’insurgeront pour réaliser la vision, mais ils succomberont” (Daniel 11, 14). Car y a-t-il un grand obstacle d’ici ? Tous les prophètes ont dit que le Messie est le rédempteur pour Israël et qu’il les sauve, rassemble ses exilés et renforce leur commandement, celui-ci cause la perte d’Israël par l’épée, la dispersion de leur reste, leur humiliation, le changement de la Loi, la tromperie de la majorité du monde et le service à l’exception de Dieu.
Le Tanakh contient un certain nombre (ce nombre est sujet à controverse) de prophéties concernant un futur descendant du Roi David, notamment dans Isaïe XI:1-16 et LXV:25, qui sera oint comme dirigeant du peuple juif, et désigné de ce fait sous le nom de Melekh hamashia’h (le Roi-messie) ou simplement Mashia’h’ (Messie). Il lui demanda ensuite : Quand viendra le Messie? La présentation chrétienne de Jésus en tant que Messie ne saurait être comprise comme le simple accomplissement de la notion originelle de Messie. La compréhension généralement admise du Mashia’h par les Juifs a peu, sinon rien, à voir avec la compréhension chrétienne de Jésus de Nazareth. Abravanel réfute les interprétations chrétiennes de la réalisation des prophéties messianiques, en particulier celles du livre de Daniel, en la personne de Jésus, mais aussi les interprétations de ceux des commentateurs juifs qui situent la réalisation des prophéties à l’époque du Second Temple. Le plus célèbre d’entre eux, Sabbataï Tsevi, s’est déclaré en 1648 au plus fort des massacres perpétrés par les Cosaques, des persécutions de l’Inquisition et de l’attente messianique des Juifs. Le mashia’h est dans la Bible hébraïque un homme intronisé dans sa fonction par onction : en bénéficient d’abord les prêtres (cohanim) et les instruments du culte (Exode 29), cohen mashiah désignant ensuite de manière plus spécifique le grand prêtre d’Israël (Lévitique 4:3). L’onction sert ensuite à consacrer les rois (ou les prétendants à la royauté dans le cas d’Absalom), y compris Hazaël, le roi d’Aram oint par Élie ; celui-ci désigne également de la sorte son successeur, Élisée, et Isaïe se présente comme oint par le Seigneur.
Le rabbin Joseph Albo en tire que le 12e principe de foi de Maïmonide, la croyance absolue en la venue du Messie, a causé bien des torts aux Juifs, d’autant plus que Geronimo de Santa Fe n’a pas hésité à rappeler que Hasdaï Crescas, considéré comme la sommité rabbinique de son temps, s’est laissé abuser par un prétendant à la messianité de Cisneros. Cependant, même les rois n’ayant pas reçu l’onction avaient le titre de Melekh HaMashia’h : le titre de « Mashia’h » indique que leur sacre a reçu l’approbation divine, ce qui explique pourquoi le roi perse Cyrus porte aussi la désignation de mashia’h (Isaïe 45), car il mena la vie dure au roi de Babylone, et le remplaça, avec l’appui et la bénédiction de Dieu (un appui dont Cyrus semble bien conscient, car il n’hésite pas à en remercier Ahura Mazda, dieu suprême de l’hénothéisme mazdéen). Le passé pour la vie du Messie en tant que prophète et messager.